Les roses noires du parc...

"Un an déjà...et il revient...comme ça..."

Annah marchait perdue dans ses pensées, entre les allées verdoyantes du parc.

"Quel gamin...haha. Il n'a pas changé du tout !"

Sans crier gare, elle avait flâné jusqu'en plein milieu de la roseraie. Autour d'elle se côtoyaient des dizaines de variétés de roses différentes, aux parfums s'entremêlant dans les brises. Le visage de la jeune femme se fit soudain sombre.

"Et moi...Moi, est-ce que j'ai changé ?"

Une ombre passa devant ses yeux grands ouverts, un homme, grand, au regard....étrange.

_ Bonjour, madame...

L'homme fixait Annah. Ses yeux luisaient comme le fer brûlant, et il se rapprochait, gardant une main dans son dos.

_Vous n'auriez pas vu une jeune femme ? Elle devait courir, nous jouons...à cache-cache...

Kuzumaki regardait l'homme comme s'il s'était agi d'un possédé. Elle le dévisagea pourtant violemment et lui répondit sêchement :
_Non. Je suis désolée, je n'ai vu personne.
_ Ah...C'est dommage ça. Il me faut une nouvelle compagne de jeux...

Précipitamment, la main qu'il gardait nerveusement dans son dos fit surface devant la jeune femme. Cette main était fermement refermée sur une courte dague, dégoulinante de sang.

_ On va jouer, madame...


Le professeur regardait la lame, afollée, et c'est dans cet état de choc qu'elle évita la lame se précipitant sur son ventre, lame qui vint fatalement entailler son bras.

Eïdo qui était à deux pas de là (c’est beau la vie quand même) venait tout juste de faire la rencontre de Lexie & Kuro, quand un crie de femme se fit entendre, Eïdo se mit à courir dans la direction du crie, on pouvait entendre plusieurs personnes courir, et l’odeur du sang devenir plus perceptible, d’un coup les pas cessèrent, et une personne tomba à terre, une voie d’homme se fit distinctement entendre « est bien alors tu veux plus jouer ? » , la respiration de la jeune femme s’accéléra, Eïdo arriva enfin à vue des deux personnes « qu’es qui ce passe ici ? » dit-il d’une voie forte et autoritaire, l’autre rigola « hihihihaha, un autre joueur » il avait les cheveux cours, une odeur répugnante, des habits très sale et utilisée dégageant eux aussi une odeur infecte, ce qui en faisait un personnage répugnant. Un sourire se dessina sur les lèvres d’Eïdo « tu me donnerais presque envi de vomir ! » l’autre se vexa sur le coup, et dans une petite rage il fonça vert Eïdo couteau à la main « je vais t’apprendre !!! » Eïdo esquiva le coup tout en attrapant le poignet de l’homme et le brisant, le couteau tomba à terre, le jeune homme lâcha la main de cette répugnante créature, euuh cet énergumène, qui ne pensa plus qu’a pleurnicher devant ça main. Eïdo porta son attention sur la jeune femme blessée au bras, il se mit à genoux à coter d’elle, Eïdo ne savait pas trop quoi dire, instinctivement il mit la main sur la plait de la jeune femme pour arrêter l’hémorragie. Les longs cheveux du jeune homme flottaient dans l’aire il dégageait un parfum de lavande, ces paupières fermées. Il essayait de ne pas laisser paraître qu’il était timide.

Les images réapparurent dans la tête du sensei. Poursuivie par un homme monstrueux, elle était tombée à terre. Elle avait sentie la chaleur de son sang se répandre le long de son bras, glisser sur ses doigts, rejoindre la rosée. Et puis, ce regard perturbé qui la fixait, la privant d'espoir, lui rappelant chaque seconde à quel point la ville qu'elle chérissait tant avait changé, mutée, en chaos. Alors, elle avait fermé les yeux.
Lorsqu'elle les avait réouverts, elle aperçut l'assassin à terre, se tordant se douleur, et un homme, un homme étrange, vétu d'un kimono traditionnel, accroupi près d'elle, bloquant la lente et indéniable chute de son sang sur le sol. Elle ne distinguait pas son visage, les longs cheveux de l'épéiste et la tombée du jour ne lui permettaient pas de voir grand chose.

_ Merci...monsieur.

Encore un peu choquée, elle se rendit pourtant bien compte que ses faibles remerciements manquaient de formalité,et s'aggrippant à la manche de son yukata, elle inclina lentement la tête.

_ Merci...monsieur.

*se n'est vraiment rien* pensa Eïdo, lajeune femme s'agripa à son kimono, s'inclinant lentement, l'aveugle n'ut pas le plaisir de le voire, pensant qu'elle voulait se redresser il agrippa ça main et la tira doucement pour qu'elle se retrouve finalement en position assise. Le bruit de la fuite de l'agresseur de la jeune femme et son odeur s'éstompant peu à peu , capta l'attention d'Eïdo, il se leva et aida Sensei à se relever « se n'est surement pas tres grave ne vous inquiétiez pas, allons voire s'il y as quelqu'un à l'hospitale » en réalité Eïdo navait aucune idée de la gravité de la blessure de la jeune femme, mais il fallait la rassurer et surtout allé la faire soigner. « je ne sais pas où il se trouve, je me contenterez de vous accompagné » Sensei, aquiesça et commença à se diriger vers la sortie du park, en partant elle fit glisser ça main pour qu'Eïdo la lache, il retena ça main, et se laissa tracter pour qu'elle le guide dans son sombre monde, espérant qu'elle comprenne qu'il ne voyait pas.

====> Go to hospitale