Prises de conscience...

[Eyo, Ruelles]

Marchant à travers les rues, l'assurance qu'elle avait éprouvé durant sa jeunesse à traverser la ville disparut au fin fond de l'esprit d'Annah. Elle constatait enfin qu'autour d'elle, ne se trouvaient que gravats et ruines. Elle revit la prise de la mairie l'an passé, l'exécution de ses parents, le commencement de la fin. Le Sensei se rendit enfin compte de la présence de l'homme au parfum de lavande. Elle releva la tête, et s'adressant à lui :

_ Veuillez excuser mon manque de discussion...Merci de m'accompagner.

Elle remarqua que le jeune homme s'etait aggripé à sa manche.

_ Vous ne vous sentez pas bien, monsieur ?

N'entendant pas sa réponse, [quelle tête en l'air...on dirait moi xD] elle accéléra le pas, se dirigeant vers l'hôpital.

_ Si vous êtes blessé, il faut que vous veniez aussi. Suivez-moi...

********************

[Eyo, Hôpital principal]

Arrivés aux urgences, Le médecin désinfecta la plaie de Kuzumaki et les infirmières leur indiquèrent une chambre de repos. Le professeur se mit soudain à parler :

_ Pourquoi ne vous a-t-il pas examiné ?! C'est une honte de vous laisser comme ça...

Soudain, son regard se porta sur le visage de l'homme. Ses expressions étaient floues, comme fixées au loin. Il regardait inlassablement le mur du fond. C'est alors qu'Annah eut un mouvement de surprise, et comprit.
Lentement, elle approcha sa main de la joue de l'épéiste, et écarta une mèche de cheveux. Son regard était vide, laiteux. Cet homme l'avait aidé, se battant dans les ténèbres, sans rien lui dire.

_ Vous êtes...aveugle ?

Elle releva la tête, et s'adressant à lui :

_ Veuillez excuser mon manque de discussion...Merci de m'accompagner.

Eïdo tenais toujours la jeune femme par ça manche, un petit peu deriere il suivait le mouvement. Il pouvais sentir l'aire le carresser c'est agréable, tout autant que le parfum d'égagé par la jeune femme...

« Il n'y as pas de quoi on ne sais jamais se qu'il pourait vous arriver »

_ Vous ne vous sentez pas bien, monsieur ?

La jeune femme coupa le souffle à Eïdo qu'y n'u pas le temps de prendre la parole, qu'elle accéléra le pas en prétendent qu'il allait mal, pour ne aps la contrarier eïdo se laissa faire et fonça vers l'hopital

****************

Au moment de pénétrer dans l'hopital eïdo resentit tout le stresse que les gens dégageaient, c'était assez insuportable, des odeurs de sang émanaient de partout et nul par à la fois, à moitié masqé par une odeur de pseudo propre. arrivé dans le hall principale la jeune femme indiqua du doit la salle d'attente, et parti de suite aux urgences, Eïdo resta donc sur place, entendant quelqu'un s'approcher de lui, il se descida à prendre la parole « Excusez moi, pouriez vous me mener à la sale d'attente » accompagné d'un sourire, un homme assez grand prit le bras de l'étrange aveugle et le dirigea veres la sale d'atente « c'est par la » « je vous remerci » Eïdo s'asseya donc sur al premiere chaine dans ça route, attendant patiamment la venue de la jeune femme qu'il venait de rencontrer. La jeune femme revient avec le medecin qui ne se gêna pas de ridiculiser Eïdo

_ Pourquoi ne vous a-t-il pas examiné ?! C'est une honte de vous laisser comme ça...

Sensei venait de remarquer qu'il n'observait rien autour de lui, son visage regardait inlassablement le mur devant lui. Elle 'approchat retira une meche de cheveux qui lui tombait devant, et l'observa.

_ Vous êtes...aveugle ?

Il ferma les paupieres, et eu un sourire en coins « oui, on dirait bien » le médecin passa de révolté à gêné, son teint rougissa un peu et quelques goutes de sueurs firent des alvéoles dans ça chemise blanche. « humm,excusez moi, je ne s'avait pas.. » il partit rapidement s'occuper d'autres patients.

_ Oui, on dirait bien.

Kuzumaki jeta un regard noir au médecin qui s'esquivait avec un nouveau patient. Elle s'assit sur la chaise à côté de l'épeiste, et posa ses doigts sur les tempes de l'homme.

_ Ainsi, vous ne voyez pas mon monde...
Bon..

Elle lâcha son visage, et emprisonna l'une de ses mains entre les siennes.

_ Merci, pour tout à l'heure.

Sa main, refroidie par l'extérieur, se réchauffa entre les mains de la jeune femme.

_ Je m'appelle Kuzumaki. Kuzumaki Annah. Ravie de vous rencontrer.

_ Pour vous remercier, je voudrais vous emmener manger quelque part, vous auriez encore un peu de temps libre ?

...
J'aimerais que vous me parliez...de votre monde.

_ Ainsi, vous ne voyez pas mon monde...
Bon..
*correct* Eïdo sentit la main de la jeune femme envelopper la sienne, il fut un peu surprit, il se laissa faire. Il sentait ça main se rechauffer peu à peu, c'était tres agréable.

_ Merci, pour tout à l'heure.
_ Je m'appelle Kuzumaki. Kuzumaki Annah. Ravie de vous rencontrer.
_ Pour vous remercier, je voudrais vous emmener manger quelque part, vous auriez encore un peu de temps libre ?
...
J'aimerais que vous me parliez...de votre monde.

Eïdo mit un petit temps à assimiler tous ce que Kuzu venait de dire, il était un peu lent et elle rapide. C'était surprenant, personne ne lui avait demandé ce genre de choses auparavant, c'était étrange, mais apres tout Eïdo n'vait rien à faire donc pourquoi pas passer une peu de temps avec cette jeunne femme. Il inspira par le nez et commença ça phrase
« Enchanté, je m'apelle Boushi Eïdo, pour tout à l'heure, il est normale que je vous est aidé il n'y à pas de quoi me remercié autant. Pour ce qui est de manger je ne serait pas contre, je vous parlerais volontié de mon "monde" bien qu'il ne soit pas si différent du votre mit à par la maniere de le percevoire » Il termina par un sourire radieu et repensa à l'avant bras de la jeune femme « comment va votre bras ? » Les deux personnes se leverent et commencerent leurs route vers l'endroit où ils allaient manger tout en discurtant. « pourions commencer par nous tutoyer »

« comment va votre bras ? »

Annah se retourna et dédia un sourire joyeux à l'aveugle.

_ Mieux, merci ^^

Ils contournerent la fontaine de ce qu'il restait de la place centrale, et s'engagèrent dans une fine ruelle, presque invisible de leur point de vue.

_ Nous pourrions commencer à nous tutoyer...?

_ Hm...Si tu veux, bushi-san ! ^^

Kuzumaki prit la rue de droite, se retrouvant dans un cul-de-sac provoqué par l'amoncellement de gros détritus, matelas, ordinateurs...Ils firent demi-tour, prirent la voie de gauche, où elle récupéra enfin la ruelle principale.

_ Je crois qu'il existe encore....ce restaurant. Ah ! Je crois que c'est par là ! Allons Bushi-san ! Arrête de traîner ! Ajouta-t-elle joyeusement.

Ils arrivèrent enfin en vue d'une tout petit restaurant, une sorte de cafette camouflée dans la pénombre.

_ Pendant la révolte, ce petit café a été épargné. Ils ne l'ont sûrement pas vu... Pourtant, ils y font le meilleur Oden du monde !! Suis-moi.

Le Sensei pris la main d'Eido, et le conduit à l'intérieur où elle demanda une table pour deux et deux Oden (sorte de pot-au-feu japonais, fait de...pleins de choses xD).

_ Hm...Si tu veux, bushi-san ! ^^

Eïdo souria heureux d'avoire un dialogue correct avec ça nouvelle connaîssance. La jeune felle le guidait dans des endroit qui semblait étouffant, l'éco de leurs voies était assez important, l"humiditée et la moisisure resortaient fortement. puit il firent demi tours pour se retrouver dans une rue qui semblait tres fréquentée.

_ Je crois qu'il existe encore....ce restaurant. Ah ! Je crois que c'est par là ! Allons Bushi-san ! Arrête de traîner !

La foule qui affluait dans cette rue, n'édait en rien eïdo à suivre l'odeur de la jeune femme, son parfum étai discret, et elle amrchait plutot vite. Eïdo eu un petit rire nerveu « Tu va trop vite » il se rapprocha d'elle et agripa la manche sa mache. Arrivé à proximité du rsetorant la jeune femme ralentissa la marche, comme si ce qu'elle cherchait ne pouvait plus senfuire maintenant qu'il était en vue.

_ Pendant la révolte, ce petit café a été épargné. Ils ne l'ont sûrement pas vu... Pourtant, ils y font le meilleur Oden du monde !! Suis-moi.

« c'est étonant qu'il ne luit soit rien arrivé, remarque je ne l'aurait aps vue non plus » il rigola... un peu tout seule.

La jeune femme prit la main d'Eïdo et le guida à l'interieur du restaurant, ils arrivèrent jusqu'as une petite table pour deux personnes, isolé dans un coins du restaurant. Il s'asseya et prit la parole « que font ils comme nouriture ici ? » Kuzu se contenta de commender au pres du serveur; deux oden et une carafe d'eau. Eïdo t'ata prudement la table pour trouver la carafe, et se serva. « Se restaurant est calme, c'est simpatique, c'est amusant on c'est rencontré il y as moin d'un jour et nous nous retrouvons déjà au restaurant » Il prit une gorgé de l'eau fraiche apporté par le serveur. les deux Oden arrivèrent, Eïdo se tenta à prendre une bouchée. « Tu voulait discuter de quoi ? »

« Ce restaurant est calme, c'est sympatique, c'est amusant on s'est rencontrés il y a moins d'un jour et nous nous retrouvons déjà au restaurant. »

Kuzumaki se sentit un peu gênée. Elle n'avais pas voulu le forcer à venir, elle espérait qu'il n'y voyait qu'un repas payé comme remerciement.

_ Ben...Je voulais juste vous remercier, et puis comme la ville n'est pas ce qu'on apellerait un lieu sûr, il n'y a que cet endroit à ma connaissance où on peut être tranquilles... Ah mais non, il y a là-bas aussi...

Annah remarqua qu'Eido bataillait tant bien que mal avec son Oden, et elle lui murmura avec amusement :

_ Tenez, utilisez le petit bâton pour attraper les morceaux. ^^

[Oden]

«Tu voulais discuter de quoi ?»

Annah semblait pensive. Les images de Narayan flottaient dans sa tête, puis sa soeur, et le bloc opératoire...

_ Vous avez...Toujours été...?
...
Comment voyez-vous le monde, est-ce dur pour vous ?

Je...Excusez-moi, c'est très impoli de vous demander ça...Mais...ma soeur a été aveugle, à la fin...Je voulais savoir...Si le monde qu'elle a connu à ce moment-là était peut-être plus doux que ce que moi, je voyais...

_ Ben...Je voulais juste vous remercier, et puis comme la ville n'est pas ce qu'on apellerait un lieu sûr, il n'y a que cet endroit à ma connaissance où on peut être tranquilles... Ah mais non, il y a là-bas aussi...

Eïdo remarqua le ton gênée de la jeune femme, un sourire se dessina sur la tête du jeune homme, l'odeur de l'oden était plutot agréable, la salivin vint à la bouche de l'aveugle. Ne s'avant trop comment manger se qu'il avait devan lui, il esseya els mains, mais c'était pas tres agréable, et pas du tout poli. il attrapa donc le bol esseyant de le "boire".. Annah lui glissa l'oreille:

_ Tenez, utilisez le petit bâton pour attraper les morceaux.

Eïdo saisissa les bagettes et manga naturellement l'Oden, il savoura chaques bouché, c'était bon. Autour d'eux il n'y avait pesronne, se restaurant était desert, seule quelques odeurs émanat de la cuisine venait chatouiller les n'arines de l'aveugle, les chaises en bois grinssais à chaques mouvement, la table était verni c'était agréable au touché, Hanna ne parlait plus, elle l'observait ou peu être elle songeait simplement. Apres se petit silence elle relança le sujet, ayant apparement zappé qu'ils se tutoyer maintenant.

_ Vous avez...Toujours été...?
...
Comment voyez-vous le monde, est-ce dur pour vous ?

Je...Excusez-moi, c'est très impoli de vous demander ça...Mais...ma soeur a été aveugle, à la fin...Je voulais savoir...Si le monde qu'elle a connu à ce moment-là était peut-être plus doux que ce que moi, je voyais...

Le jeune homme prit une derniere gorgé d'oden avant de répondre. Il réfléchissa aux questions qu'elle lui avait posé il inspira et parla « je suis née aveugle je en sais pas ce qu'es la vue, je peux seulement imaginé de que tu voie, et la couleur est une notion que je n'arrive pas bien à comprendre. En réalité ce n'est pas "dur" puisque je n'est jamais connue autre chose.
Ceci étant je ne pourais pas te dire quelque chose de sur pour ta soeur, du moins je pense ça du être dur pour elle... » un foird s'installa, il reprit un bouché de son Oden, et laissa son interlocutrice reprendre la discution.

_ Bien sur...Vous ne pouvez pas savoir.

Elle tournait ses baguettes d'un air préoccupé, regardant dans le vide.

_ Finalement, je n'aurais même pas pu partager cette dernière souffrance avec eux...

*******

Sa petite soeur, Shizuka, avait 17 ans. Elle était tombée amoureuse d'un élève de sa grande soeur, un garçon plutôt taciturne, qui, pour une raison inconnue, détestait Annah. Pourtant un jour, il accepta de sortir avec Shizuka. Quelques semaines plus tard, le premier meurtre eu lieu, et il refusa de la revoir. Un jeudi, Shizuka se précipita à son appartement.
Elle le découvrit seul, un cutter à la main, sur le point d'entailler ses poignets.
_ Tu n'as pas le droit de mettre fin à ta vie comme ça ! Hurlait-elle au jeune homme.
_ Et pourquoi ? Pourqui n'en aurais-je pas le droit ? Ils avaient le droit de me la prendre peut-être ?!
_ Qu...qui ? Tu...as perdu quelqu'un ?
Elle remarqua que chacun des accessoires de la maison avait été acheté en double. Une tasse noire, une tasse rose. Un coussin bleu sur le divan, à côté de son double fushia.
_ Je...ne savais pas...
Le garçon se releva, lançant avec rage son cutter à l'autre bout de la pièce.
_ TU NE SAIS RIEN ! Tu ne sais jamais rien ! Tu es comme ta soeur, vous ne voyez rien ! Vous ne faites que vous cacher derrière des faux-semblants de joie en vous masquant la vérité ! Ca suffit...Rentre chez toi....
[la suite de la conversation est inconnue d'Annah]
Shizuka descendit en courant les marches de l'immeuble, le regard rempli de larmes.
Sur la route, une entreprise de photographie fuyait les émeutes dans un émorme camion.
La jeune fille pleurait toujours, courant de toutes ses forces.
_ Grande soeur...grande soeur ! Attends...
La vitesse, l'accident. Et cette jeune femme qui traversait la rue. Un camion, un attentat, et tout ce liquide qui se déversait. La collision, la chute.
Le noir.


Nom: Kuzumaki Shizuka.
Age : 17 ans.

Causes de l'hospitalisation :
a reçu une quantité importante de liquide de traitement photographique dans les yeux.

Diagnostic médical : Perte totale et non recouvrable de la vue.

Diagnostic apres tentative d'opération : (mot du chirurgien : suite à l'attentat essuyé à l'hôpital, les salles de réanimation se sont trouvées inaccessibles par les entrées rêglementaires. Aucunes informations complémentaires concernant le personnel et les patients se trouvant dans cette section de l'établissement.)
[Diagnostic effacé des dossiers de l'hôpital]

DECES

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Elle posa délicatement ses baguettes sur la table. Son regard grave laissa place à son habituel sourire de façade. Elle demanda à Eido :

_ Pensez-vous que si l'on a fait du mal à l'un de vos proches, il faut se venger, même si la personne qui doit souffrir vous est chère ?

Eido réfléchissait. Pendant qu'il tentait de formuler une réponse, son regard se figea de nouveau.
Annah émit une sorte de rire inaudible. Elle n'espérait pas totallement une réponse de la part de l'homme qui se trouvait en face d'elle, du moins elle était déjà presque convaincue qu'il n'y avait qu'une solution.